Mes références bibliographiques sont rangés en fonction de la nature de leur support : Vous trouverez donc les références bibliographiques sur support traditionnel ou papier et les référence...
- Frans Frans
Tassigny oui, j'apprécie, et me demande
comment vous comprenez le rôle, la fonction, disons l' "effet"
d'un avatar sur second life ?
Frans Frans Tassigny Lacan "Il ne fonctionnait que sur l’efficacité symbolique du personnage qu’il avait forgé " ? vous voyez où je veux en venir ?
Guillaume David Olivier Gillet je ne suis pas très "lacanien" dans ma façon de parler aussi je vais répondre avec ma façon de parler : l'avatar est une représentation virtuel qui consiste en un représentant de mouvement psycho-corporel du joueur : nous sommes dans un réceptacle de la sensorimotricité
Frans Frans Tassigny OK , mais précisez sur second life svp
- Guillaume David Olivier Gillet je ne suis pas spécialiste de Second life qui d'ailleurs est presque fini : pensons plutôt en quoi second life peut-être considéré comme la plus grande pate à modeler numérique qui soit
- Frans Frans Tassigny C'est juste, alors je vais préciser ma "pâte à modeler" : ce serai une sorte de SL où l'on aidrait les internautes par l'intermédiaire de leur avatar, par exemple Strora pensait que si l'internaute voyait son avatar démoli, il prendrait indirectement plus soin de lui, par une sorte de transfert, pour faire bref.
Viviane Delahaye Et je peux te préciser que je pouvais sacrifier mon avatar ni il ne m'aidait pas à remplir mes objectifs ou pour sauver le groupe ...- Viviane Delahaye Je ne crois pas que les choses soit si direct pour le transfert ;)
Guillaume David Olivier Gillet je pense que c'est plus complexe que ça : il n'y a pas de norme dans ce domaine ! tel est le piège de la position pseudo psychologie : le Jeu vidéo et l'avatar doit être considéré dans son rôle d'objet de médiation donc comme un relai transférentiel qui représente aussi le thérapeute
- Guillaume David
Olivier Gillet dans un cadre thérapeutique à
médiation : le cadre matériel, le médium malléable et le thérapeute
constitue une entité modelable
Guillaume David Olivier Gillet il existe différentes formes de transfert : le transfert sur le cadre, le transfert sur le dispositif de soin, le transfert sur le thérapeute ou sur le groupe, et si groupe il y a il y a transfert sur les autres patients et transfert sur le groupe comme objet psychique pour chacun. Il y a aussi le transfert sur le Jeu vidéo et le transfert dans le Jeu vidéo
Frans Frans Tassigny Un autre exemple perso, votre avatar se rend à une consultation de psychologie dans votre jeu, il s'y sent bien, et cela l'aidera plus tard à s'y rendre dans la réalité, alors qu'au par avant il avait honte de pousser la porte d'un psy, en fait l'anonyma de l'avatar l'a aidé ?
Guillaume David Olivier Gillet je ne sais pas : je pense que les choses sont beaucoup plus complexes que ça
Frans Frans Tassigny Sauf si par exemple le psy qui reçoit dans le jeu serait le même que celui qui travaille dans la réalité (pas apprenti sorcier)
Guillaume David Olivier Gillet ce n'est pas pareil : ici le virtuel représente une imagination : une pensée tournée vers l'avenir, un projet d'action (Freud)
Frans Frans Tassigny bien comme vous citez Freud , voici son caffe sur SL : http://kheopsysecondlife.blogspot.com/
KheoPsySecondLife : kheopsy@gmail.com
kheopsysecondlife.blogspot.com
La 'Maison des Psychanalystes' http://slurl.com/secondlife/Blackmount/224/108/8...Afficher la suite
Guillaume David Olivier Gillet pensons psycho-dynamique : le jeu vidéo ouvre l'accès à un niveau de symbolisation par la sensorimotricité qui n'est pas "inférieur" à la symbolisation par l'appareil de langage verbal
Frans Frans Tassigny Je ne parle pas" d'inférieur", mais de" résilience" en gros si il soigne bien son avatar cela se répercutera sur sa personalité civile
Guillaume David Olivier Gillet cela dépend : qui soigne-t-il ? : certains joueurs de MMO jouent souvent des soigneurs pour soigner les autres peut-être mais il est plus rares de voir des joueurs soigner leur avatar afin de se soigner eux-même : il s'agit plutôt de processus complexes. La résilience est un concept bien large que l'on peut parfois "mettre à toutes les sauces"
Frans Frans Tassigny Je vous l'accorde, voyez donc une hypothèse, merci, bonne soirée.
- Guillaume David
Olivier Gillet au plaisir :)
Guillaume David Olivier Gillet en guise de réflexion, je vous propose de penser l'avatar comme un double narcissique, un reflet, mais aussi et surtout comme une enveloppe, un vêtement numérique ou une sorte de marionnette articulée, réceptacle de traces de mouvements d'interaction sensorimotrices
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1 commento:
Frans Tassigny
et bien l'avenir c'est peut-être une thérapie en ligne...VOYEZ CE QU EN DIT UN CHERCHEUR :
Second Life : une nouvelle thérapie ?
« Je soigne des patients dans Second Life »
Entretien avec Michael Stora, psychologue et psychanalyste, auteur de Guérir par le virtuel (Presses de la Renaissance, 2005). Psychologies : Peut-on faire une « vraie » psychothérapie dans Second Life ?- Michael Stora : Je ne crois pas trop à une psychothérapie classique dans SL, et puis la confidentialité des échanges entre psy et patient n’y est pas garantie. Mieux vaut exploiter ce qui fait la richesse de Second Life, c’est-à-dire un monde où le patient peut agir, se confronter aux autres avatars qui deviennent des sortes de cothérapeutes. D’habitude, c’est très long de faire comprendre à un patient qu’il a un inconscient, or, dans cet univers, il peut y avoir accès directement. C’est le travail que j’ai essayé de faire avec deux de mes patients. Je me suis créé un avatar, eux le leur. Ensemble, devant mon ordinateur, nous rejoignons l’univers de Second Life. Comment avez-vous travaillé ?
L’une souffre d’agoraphobie. Mon hypothèse était que, derrière l’agoraphobie, il y a une répression de fantasmes exhibitionnistes... et elle s’est choisie pour avatar une femme pulpeuse et provocatrice. Peu à peu, elle a pu parler du rejet qu’elle avait pour son corps, a osé se promener sur l’une des places les plus fréquentées de SL, y a même pris du plaisir. Puis un homme l’a invitée chez lui. Là, ça devient plus compliqué pour le psy... Elle va donc poursuivre ses aventures de chez elle et nous continuerons à en parler ensemble. Et l’autre expérience ?
Mon second patient est marié, la quarantaine, trois enfants. Il a une vraie envie homosexuelle et même un fantasme de travestissement, mais n’a jamais osé passer à l’acte. Il a choisi un avatar de femme plutôt androgyne et s’est acheté un pénis escamotable, invisible sous ses vêtements... La dernière fois, il a rencontré un homme qui a très mal réagi lorsqu’il a découvert qu’il cachait un sexe d’homme sous son apparence féminine. Il a donc décidé de se créer un nouvel avatar, masculin cette fois-ci. Mon travail est de l’aider à faire un choix sexuel : s’il s’incarne en homme, peut-être ira-t-il dans le sens d’une homosexualité mieux vécue. Mais le fait de se simuler dans un premier temps comme une femme, objet de désir pour d’autres hommes, l’a aidé à assumer son désir homosexuel. Vous avez le projet de créer une île thérapeutique. Les avatars consulteraient-ils pour des problèmes liés à leur vraie vie ? Ne s’inventeraient-ils pas aussi des problèmes imaginaires ?
Non, je n’y crois pas du tout. L’avatar représente une part obscure de soi, que l’on a refoulée ou réprimée, mais qui a toujours été là. Ce sont donc des personnes réelles qui viendraient consulter par le biais de leur avatar. Je leur poserais en amont des questions sur leur histoire. Puis nous pourrions mettre en scène des situations qui les confronteraient à leurs fantasmes, leurs angoisses, à des figures métaphoriques de la mère, du père... Ce serait un mélange de narration et d’action, de psychanalyse et de psychologie comportementale. A force de se mettre en scène autrement, les résidents pourraient apprendre à dépasser leurs inhibitions, à renforcer leur estime de soi.
à vous lire
ft
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